mardi 6 octobre 2015

Résumé de la Scott Cimes du lac d’Annecy 2015



Bonsoir,

Ce soir je vais vous faire mon résumé d’une très belle cyclosportive qui grandit chaque année de plus en plus : La Scott cimes du lac d’Annecy qui est la dernière épreuve du Challenge Cyclo Tour Rotor. L’an dernier j’ai fait l’impasse sur cette épreuve et c’est donc après ma victoire de 2013 (sur le 100km) que je reviens sur celle-ci mais cette fois sur le grand parcours de 135km !
               
 C’est donc un gros programme qui m’attend : 135km et 3300m de dénivelé avec la magnifique grimpée du Semnoz et ensuite tout un tour dans les Bauges avec le col de Plainpalais, le col des Près et pour finir le col de Leschaux (déjà grimpé à l’aller) ! 

Avec un tel programme j’équipe mon Focus Izalco Max de mes roue carbone light de montagne ! En ce dimanche matin et après une journée pluvieuse, la température au bord du lac est assez fraiche, les manchettes offertes par LVO sont tout à fait adapté ! Nous sommes plus de 200 au départ de ce grand parcours avec un niveau très relevé et de grands noms des cyclosportives !
9h00, après le briefing de Ludovic, le départ fictif est donné jusqu’au pied du col de Leschaux où la voiture ouvreuse nous lance sur le départ réel. L’ascension se fait au train soutenue qui commence déjà à écrémé ce peloton. Quelques attaques mais sans conséquences directes parsèment la fin du col. La petite descente pour nous amener au pied du monument de cette épreuve, à savoir le col du Crêt de Châtillon (sommet du Semnoz  à 1660m !), se fait prudemment. En effet la route est encore mouillée par endroit. 
Nous abordons les 13 kilomètres de montées à un bon rythme mais tout de suite les attaques partent dans tous les sens, pour ma part je ne réponds jamais directement, je me contente de suivre sans me dévoiler. Très vite nous ne sommes plus qu’une dizaine, je reste aux avant-postes afin de réagir rapidement et ne pas me faire prendre dans une cassure, à 1 kilomètre du sommet, le groupe explose, je n’ai pas de super jambes, je gère ma fin d’ascension aux watts. Je bascule au sommet en 6 ou 7ème position. Pas du tout inquiet, au contraire très confiant dans mes boyaux Continental Compétition et mes patins de freins Campagnolo Carbone (BR-BO500), j’entame la descente à tombeau ouvert ! Si bien que malgré la route encore mouillée, les feuilles mortes sur la chaussée, je double tous les concurrents ! En bas je décide de rester avec les 2 premiers, nous nous retrouvons donc à 3 en tête de cette épreuve ! L’entente est très bonne, chacun collabore à la réussite de cette échappée et surtout nous savons que derrière un groupe de chasse a du se former et roule à bloc ! 
Malheureusement pour moi, je sors d’une très grosse semaine de travail et d’une chute intervenue le mercredi précédent qui m’a couté un casque, une radio et surtout des nausées, vomissement et malaises… Je ne suis donc pas du tout dans de bonnes conditions physiques et tente de le cacher et de m’économiser. Hélas la pente et l’effort physique intense ont raison de moi ! C’est dans le col des Près que je suis pris d’un véritable malaise ! Je suis presque à tomber du vélo, impossible d’appuyer sur les pédales, je monte à 9km/h, mon 39×25 me parait immense !
 
Vous pouvez constater sur la photo ci-contre que je ne suis pas à la joie au sommet du col… 
Je me fais doubler par de nombreux concurrents sans pouvoir réagir, je m’alimente avec mes produits énergétiques et même un arrêt au ravitaillement du Châtelard ! Je reprends un peu des forces et je pense surtout à rallier l’arrivée comme je peux ! Je me fais reprendre par un concurrent, je prends sa roue et finalement parviens à rester avec celui-ci et même à passer quelques relais, je franchis la ligne d’arrivée à la 15ème place à plus de 25 minutes de mes anciens compagnons d’échappés !

Je suis forcément déçu de ma contre-performance mais je dois avouer que le manque de sommeil, la chute (dont le bilan radiographique n’est pas glorieux du tout…) ne m’ont pas permis de me présenter à 100% sur cette épreuve ! 

Maintenant il va falloir penser à respecter la coupure de fin de saison, refaire le plein des "batteries", décompresser de la saison passée avant de se plonger sur la préparation de la saison 2016 !

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