vendredi 11 septembre 2015

Résumé course Grand Prix de Chavannes-sur-Reyssouze et Grand Prix d’Annecy



Bonjour,

Je vais vous faire le résumé de mes deux dernières courses. A savoir le Grand Prix de Chavannes sur Reyssouze le dimanche 30 aout 2015.et le Grand Prix d’Annecy le dimanche 6 septembre 2015.

Grand Prix de Chavannes sur Reyssouze :

Cette course est une course en circuit  de 6.9 km à parcourir 18 fois soit un total de 124 kms. Le tour est assez vallonné sur des routes étroites avec un "coup de cul" en deux paliers mais qui se passe sur la "plaque". A mon grand regret je ne possédais pas mes roues polyvalentes de chez Alpin’s Wheel mais des Campagnolo Bora Ultra Two en 50mm (certes de bonnes roues mais pas idéal pour ce circuit !). En effet le vent latéral présent me faisait "guidoner" et la roue avant est trop raide pour les routes dégradés ou pour être précis dans les trajectoires ! Voilà pourquoi je privilégie toujours une roue plus basse à l’avant qu’à l’arrière ! Revenons à la course, c’est sous une très forte chaleur, plus de 30°C, à 14h30 que le départ est donné.

Tout de suite la course s’emballe avec 3 concurrents qui nous font le départ ! Je ne réagis pas en pensant à du suicide. Nous apercevons les 3 fuyards à quelques secondes devant le peloton. Puis plusieurs tentatives de contre se forment, j’essaye d’en être. La chance me sourit, je sors dans un bon groupe ! Nous prenons de bons relais puis tout à coup plus personne ne s’entend ! Le pack nous reprends comme un TGV et surtout un groupe par dès la jonction ! Je ne parviens pas à me relancer assez vite pour les suivre ! Je vois un de mes coéquipiers dedans, je décide de laisser la cassure afin de favoriser ce groupe et protéger mon coéquipier qui est très rapide si jamais ce groupe va au bout ! Derrière nous commençons ce que communément nous appelons la course aux bidons, plus personne ne roule ou ne prends la course à sa charge ! L’écart grandit à chaque tour à grand coup de dizaine de secondes ! Peu après la mi-course, je vois mon coéquipier complètement en "panne sèche" à l’avant, celui-ci est victime de la chaleur et d’un manque de sensations, je n’ai plus personne à l’avant, je décide de créer un contre et de sauver une "placette". Nous sortons à 2 pendant plusieurs tours, avant que des renforts reviennent sur nous. Nous sommes dorénavant 5 derrière le groupe de tête qui compte 13 unités ! Mais je sens que je perds beaucoup de force, la fringale commence à m’envahir ! Je me prends un gel énergétique tout de suite afin de remonter mon taux de glucose au plus vite dans un premier temps ! Puis quelques kilomètres plus tard, une grosse barre énergétique à assimilation lente pour essayer d’avoir un apport à diffusion plus lente et ainsi de pouvoir finir la course. Je retrouve un peu de sensation sur la fin ce qui me permet de disputer le sprint, je termine second de mon groupe à la 15ème place de ce Grand Prix !

Je suis assez satisfait de cette place malgré mon manque de sensation et surtout ma fringale. D’autant plus que j’ai mis environ une grosse heure avant de retrouver des sensations, en effet en début de course je me sentais très "diésel" du fait de ne pas avoir recouru depuis le Tour de Guadeloupe !

Grand Prix de la Ville D’Annecy:

Dimanche 6 septembre, je me rends (un peu à contrecœur je dois l’avouer) au Grand Prix cycliste d’Annecy. En effet il s’agit d’un critérium en centre-ville avec un circuit de 1,35km à effectuer 70 fois ! Le tout nous donne une distance de 94,4 km avec j’imagine une moyenne aux alentours des 45km/h soit 2 grosses heures de courses. Pour ce critérium, j’ai opté pour ma paire de roue carbone à haut profil de chez mon fidèle partenaire. Une 88m à l’arrière et une 60mm à l’avant, le tout avec des rayons Sapim CxRay croisés et ligaturés pour la roue arrière. Vous pouvez retrouver les présentations de ces roues (fabuleuses à mon sens) ici pour la roue avant et ici pour la roue arrière.

C’est donc au centre de la très jolie ville d’Annecy que le départ est donné sous un ciel ensoleillé légèrement voilé par quelques petits nuages. 2 coureurs font le départ et cette fois je me jette dans leurs roues ! En moins de 2’ de course je me retrouve avec le sang dans la bouche ! N’ayant pas prévu de faire le départ je ne me suis quasiment pas échauffer ! Nous effectuons tout de même 3 tours à trois avant de revoir la meute revenir sur nous !

 Les attaques repartent de plus belles, avec à chaque fois plus ou moins d’écarts mais sans réussite. Je vais dans plusieurs coups avec à chaque fois l’idée que ce sera le bon… Mais comme trop souvent cette saison je manque de réussite ou de flaire et un groupe sors en contre d’une de mes attaques et prend le large, nous ne les reverrons jamais ! Je me retrouve derrière dans le peloton à tenter de recréer un groupe afin de revenir sur l’échappé qui comptabilise déjà plus de 30’’ ! Peine perdu, au fil des tours nous perdons du temps et des forces à nous faire la "guerre" au lieu de s’unir pour combler l’écart ! Puis suite à une cassure nous formons un petit groupe d’une dizaine. Cette fois chacun prend son relais mais à plus d’1’ nous savons très bien que nous rentrerons jamais sur la tête ! A 11 tours de l’arrivée je subis une vague qui m’envoie dans un nid de poule, j’éclate mon boyau Continental Sprinter de ma roue avant ! Fort heureusement en cas d’incident mécanique, le règlement des critériums autorise de se faire prendre un tour le temps de réparer et de reprendre sa place initial sans incidence. De ce fait je change ma roue (contre une Mavic Ksyrium prêt d’un concurrent généreux qui a bien voulu me rendre service ! Encore merci à toi si tu me lis !) et réintègre mon groupe de contre. Nous sommes en lice pour la 13ème place, le denier tour approche, 2 gars font le kilomètre, je me repositionne en vue du sprint mais n’étant pas du tout spécialiste surtout sur des sprints tout plat, je termine 5ème de mon groupe soit à la 20ème place de ce Grand Prix d’Annecy.

 
Je n’apprécie pas ce genre de courses mais en revanche celles-ci permettent de vraiment gagner en rythme et en watts ! Voilà pourquoi de temps à autres il faut se faire violence et ne pas faire que les courses qui plaisent ! C’est en essayant d’améliorer vos points faibles ou de participer à certaines courses qui ne vous enchantent pas que le plaisir et les sensations seront décuplées sur vos objectifs !

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