Bonjour,
Aujourd’hui je vous fais mon dernier résumé de course de
cette saison 2014 (sauf course surprise imprévue dans mon calendrier…). En effet ce dimanche 05 octobre je
me suis rendu à Manziat dans l’Ain afin d’effectuer ma dernière course de la
saison, le grand prix du Boudin.
En ce dimanche matin la météo n’est pas mauvaise mais les
prévisions ne sont pas optimistes du tout. Je prévois donc des habits pour la
pluie au cas où… Mon choix fût judiciuex, pendant le trajet je prends de grosses averses de pluie! Huile
de camphre, tenue de pluie et mes
anciennes Specialized étaient de mise! Je dois également vous précisez que
j’avais monté un nouveau boyau dans la semaine, un Tufo HI-Composite en 700×22c,
acheté chez Cycle-Tyres-Direct, sur mes roues polyvalentes. Beaucoup ont peur d’utiliser
leurs roue carbone sous la pluie, ainsi que des boyaux, je pense que si l'on sait
doser son freinage et adapter sa pression, cela n’est pas plus dangereux que
des surfaces de freinages aluminium sur des jantes à pneus.
Revenons sur la course, le circuit faisait 3,3Km a effectué
34 fois soit 112,2km. Un circuit plat avec un faux plat de 500m avant la ligne
d’arrivée. Un virage assez fermé, rendu glissant et dangereux par la pluie, un
peu de boue sur une portion du circuit également. Bref un circuit qui ne me
conviendra absolument pas… Je prends quand même le départ qui fût donné juste après une
grosse averse. Très vite la course est lancée à une allure folle, plusieurs
tentatives d’échappées. Je suis vigilant à chaque tour afin de ne pas tomber ou
d’être pris dans une cassure. Je tente ma chance en allant dans les échappées.
Sans réussite comme trop souvent sur ce genre de circuit en ce qui me concerne.
Je redescends un peu dans ce qui reste du peloton car à chaque tour nous
perdons des unités! De plus la pluie refait son apparition. Un groupe est
sorti à l’avant, derrière personne ne roule, je sens l’enterrement qui arrive…
Je sors dans un contre, nous prenons rapidement du champ mais après 3 tours le
reste du pack nous reprennent. La pluie redouble de plus belle, c’est un
véritable orage qui s’abat sur la course, l’organisateur supprime 2
tours! Je commence à avoir froid malgré l’effort. Je décide de ne pas
abandonner malgré le nombre important d’abandons. J’ai de plus en plus froid,
je ne parviens plus à boire et à m’alimenter
comme il faut, chaque tour devient un supplice mais une délivrance vers la fin
de ce calvaire! A peine la ligne d’arrivée finale franchi, je pars dans
la voiture me changer et me réchauffer! Au final je ne sais même pas mon
résultat sur cette épreuve, une chose est sûr,
je ne suis pas dans les 20 premiers…
Je profite de ce résumé pour vous parler un peu de la
pression dans les boyaux. Bien sûr
celle-ci est différente en fonction du gabarit, de la qualité du revêtement et
de la météo. En ce qui me concerne, sur ce circuit j’avais opté pour 6,8Bar à
l’avant et 7,2Bar pour l’arrière. Cette différence entre l’avant et l’arrière
de 0,4Bar me permet de virer avec une grande précision et de garder une bonne
motricité! En effet si j’équilibre mes pressions, je suis soit trop "dur" de l’avant et donc pas précis avec une tendance à
survirer! Une pression trop faible à l’arrière vous procure une sensation
de "coller" à la route et toujours à vous demander si vous avez
crevé… Mais je pense profitez de la
période hivernale pour vous présenter un post complet sur les différentes
pressions recommandés et celles à adopter.
Maintenant l’heure est au repos et ceux pendant un mois. Je
vais profiter de cette période pour effectuer une révision complète de mon matériel
et une bonne "remise à niveau du pilote"!
Bonne récupération et reconstruction musculaire à ceux qui coupent et
bon courages à ceux qui bravent le temps humide du mois d’octobre!
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